Lecture en action
Mon image
corporelle à moi!
par Caroline Moffet
L’image corporelle... au-delà du miroir!
Petit quiz brise-glace!
Avant de commencer la lecture de ce livre, teste tes connaissances en répondant par vrai ou faux :
-
Un ado sur trois est insatisfait de son apparence.
Faux : Un ado sur deux. Au Canada, la moitié des ados ne se sentent pas correspondre aux standards culturels de la beauté. Dès l’âge de 5 ans les enfants peuvent ressentir des malaises en lien avec leur image corporelle et ressentir même de la honte. Cette insatisfaction peut amener les jeunes à se restreindre dans leur alimentation et à poser des gestes néfastes pour leur santé.
-
Il y a deux fois plus de filles que de garçons qui vivent des troubles alimentaires.
Faux : Ce n’est pas seulement les filles qui souffrent de troubles du comportement alimentaire. Il y a des personnes âgées, des enfants en bas âge, des filles, des garçons, des hommes, des femmes de tous les poids, grandeurs, origines ethniques et classes sociales.
Définition de l’image corporelle
L’image corporelle, aussi appelée « estime corporelle », se définit comme la représentation ou la perception individuelle de son apparence physique. C’est un peu comme la perception de notre corps tant mentalement et émotionnellement que physiquement.
Par exemple, lorsque tu penses à ton image corporelle, tu prends en compte ce que tu crois que les autres vont penser de toi. Donc, dans l’image corporelle, le regard des autres est un aspect important.
En d’autres mots, ton image corporelle n’est jamais vraiment juste la tienne! L’image corporelle est un concept multifactoriel.
L’image corporelle est liée :
- au poids
- à la taille
- à l’attractivité, donc le fait d’être belle ou beau et que les autres te regardent
- au fonctionnement physique
- à la forme
- à la santé
Tous ces aspects construisent le concept de l’image corporelle. Ils ont un grand impact sur le développement de la personnalité. Par exemple, si une personne se trouve assez mignonne, elle risque d’avoir plus confiance en elle, d’être assez sociable et d’aller vers les autres. C’est ce qu’on appelle avoir une image corporelle positive.
Plusieurs choses peuvent avoir un impact négatif sur notre estime corporelle, comme la puberté, la pression des pairs, les images de beauté sur Internet, etc. C’est lorsqu’on ne se sent pas bien et qu’on vit des moments difficiles qu’il est possible de laisser le doute s’installer en nous. On se met alors à douter de notre apparence et cela a un effet négatif sur notre estime de soi. Dans ces moments, il est important d’avoir de la bienveillance envers soi-même et se dire que tout le monde ressent ce sentiment un jour ou l’autre.
Bref, ton image corporelle, c’est un peu comme une photo, mais sans filtre ni réalité augmentée. Une photo honnête de ce que tu ressens quand tu penses à ton physique, sans te comparer aux autres ou te demander ce que les gens penseront de toi.
Prends bien soin de toi et de la perception que tu as de ton corps tant mentalement, émotionnellement que physiquement. Tu le mérites!
Qu’est-ce qui influence ton image corporelle?
L’image corporelle est un concept pluriel, c’est-à-dire complexe et multifactoriel. Elle comprend beaucoup de facteurs. Tu te fais une image de ton corps, et tu y ajoutes aussi une image de la perception que tu crois que les autres ont de toi. Ainsi, le regard des autres est un aspect important de ton image corporelle. Donc ton image corporelle n’est jamais juste la tienne... À moins que tu refuses ce qu’on appelle les diktats de la société, en d’autres mots, les critères de beauté qui sont imposés sans qu’on puisse donner notre opinion.
L’adolescence est une période importante pour ton estime corporelle et ta santé physique et psychologique. Pourquoi?
Tu vis des :
- changements physiques et biologiques
- changements émotionnels
- changements cognitifs
- changements sociaux
Ton image corporelle est une partie importante dans la construction de ton estime de soi.
Une insatisfaction corporelle peut :
- influencer négativement ton estime de soi.
- provoquer des conséquences physiques et psychologiques comme de l’anxiété, des problèmes de santé, etc.
- causer des problèmes relationnels avec ta famille et tes amies et amis.
- engendrer des restrictions alimentaires et des périodes d’activité physique excessive.
La psychologue et chercheuse Catherine Boulianne-Simard (2022) s’intéresse à l’image corporelle chez les ados. Elle avance que l’image corporelle est influencée par plusieurs facteurs tant physiques que psychologiques.
Les facteurs qui influencent ton image corporelle sont :
- personnels
- familiaux
- culturels
- environnementaux
- médiatiques et sur les médias sociaux
La chercheuse croit également que l’insatisfaction de son image corporelle à l’adolescence peut être un facteur de risque sur le développement de problèmes physiques et psychologiques à l’âge adulte. En d’autres mots, ne pas aimer ce qu’on projette comme image peut augmenter le risque de souffrir de dépression, d’anxiété, de troubles alimentaires ou de pensées suicidaires à l’âge adulte.
Changeons nos standards de beauté!
Tu as une image corporelle positive quand tu :
- as une perception de toi-même qui se rapproche de la réalité.
- es confortable dans son corps.
- te sens bien et que tu aimes ton apparence.
- as une bonne confiance en toi.
- as de bonnes relations avec tes proches et tes amies et amis.
- fais attention à ta santé.
- es capable de surmonter les épreuves, car la résilience mène à une bonne santé psychologique.
Tu as une image corporelle négative quand tu :
Travaillons ensemble sur l’image corporelle positive. Valorisons les vrais standards de beauté qui ne sont pas ceux que l’on voit!
À vous de jouer :
Pourquoi ne pas organiser une campagne dans votre école secondaire pour faire la promotion d’un changement social et culturel de l’image corporelle?
La conscience du corps en ligne
À notre époque numérique, l’image corporelle est au cœur de nos vies sur Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat, Discord, Reddit, etc. Ces réseaux sociaux présentent des influenceuses et des influenceurs qui projettent souvent une image qui fait rêver. Ce sont « les nouveaux maîtres » en matière de mode et de santé qui prennent la parole, qui donnent leur opinion... On voit de la beauté partout! Sur les écrans, dans les revues, sur nos boîtes de céréales, dans l’autobus... Comment arriver à faire abstraction de toutes ces images qui entrent dans notre esprit? Et tout le monde se fait prendre un jour ou l’autre par la mode, le jeûne intermittent, le flexitarisme, le véganisme, le végétalisme, sans gluten, sans lactose, cétogène, etc. Notre conception de la beauté du corps et de la santé se fait bousculer par toutes ces informations. Ouf! L’image corporelle n’est vraiment pas une mince affaire à notre ère numérique!
Le savais-tu?
Le développement de ton l’image corporelle n’est pas un processus que tout le monde vit de la même façon. C’est un processus unique pour chaque personne. Et même que ce processus évolue tout au long de ta vie.
Le développement de l’image corporelle est fortement influencé par la publicité, la mode et les réseaux sociaux. D’ailleurs, selon Jolianne Paul (2018), il existe bel et bien un impact entre les réseaux sociaux, les célébrités sur Internet, les égoportraits et leurs filtres et l’image corporelle. Elle explique que le contenu visuel qui véhicule des standards corporels dans les réseaux sociaux a un impact négatif sur la santé psychologique et sociale.
Ces images créent une pression sur toi et te font croire que tu es hors norme. Ces standards peuvent même être dangereux lorsqu’ils te poussent à modifier ton image corporelle (régimes, surentraînements, etc.).
Que faire pour ne pas tomber dans le piège?
Non merci, je ne tombe pas dans le piège!
Savais-tu que tu as une responsabilité individuelle de garder une bonne image corporelle? Eh oui! Selon Jolianne Paul (2018), tu peux filtrer le contenu de tes réseaux sociaux et choisir ceux qui font la promotion d’une image corporelle saine.
Comment faire?
Tu peux refuser d’explorer des pages axées seulement sur l’apparence physique. Si tu remarques que le site sur lequel tu navigues fait la promotion d’une image corporelle idéalisée et valorise la perte de poids et le surentraînement, dis NON MERCI! Et désabonne-toi!
Tu peux te dire que tout le monde doute un jour ou l’autre et que personne n’est parfait. La beauté n’a pas de perfection, la beauté est dans la diversité! Et la santé est beaucoup plus importante que la beauté. Alors fais des choix pour toi et pour ton bien-être. Fais de l’activité physique pour te maintenir en forme!
Pour ne pas tomber dans le piège, sois toi-même et aime ce que tu es et l’image que tu projettes!
C’est aussi une responsabilité sociétale!
C’est vrai que ce n’est pas toujours simple de s’accepter soi-même, mais ce n’est pas seulement de la responsabilité des individus. La société a aussi une responsabilité de viser l’inclusion et la diversité corporelle! D’ailleurs, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été présentées au cours des dernières années en ce sens.
Est-ce que tu peux en nommer quelques-unes?
Qu’est-ce que la diversité corporelle?
Savais-tu qu’il suffit de 3 minutes d’exposition à des modèles de beauté stéréotypés pour déstabiliser ta perception de ton image corporelle? C’est ce qu’avance l’autrice Marie-Michelle Ricard, psychoéducatrice, psychothérapeute et professeure canadienne.
L’image corporelle est la représentation mentale que tu te fais de ton propre corps. Elle est accompagnée de pensées, d’émotions et de comportements qui peuvent être positifs ou négatifs.
Qu’est-ce que la grossophobie?
C’est la peur ou l’aversion envers les personnes qui ont un surplus de poids ou qui sont obèses. C’est une discrimination, un préjugé basé sur le poids ou le corps. La grossophobie peut mener à l’intimidation, à l’exclusion sociale et à la marginalisation et peut avoir des conséquences sérieuses et significatives.
Être victime de grossophobie peut affecter l’estime de soi et devenir un problème de santé mentale.
Pour lutter contre la grossophobie :
- utilise un langage non discriminatoire et apprends sur l’inclusion et la diversité
- fais la promotion de l’image corporelle positive
- dénonce les propos grossophobes
Chaque petit pas compte et c’est ensemble que nous créerons un monde plus juste!
Et si la clé était l’image corporelle positive?
Le concept est récent. Il comprend plusieurs aspects comme l’acceptation de son corps et la capacité de prendre soin de son corps et de son esprit.
L’image corporelle positive ne se résume pas à une absence d’insatisfaction corporelle, mais représente un phénomène plus complexe.
Pour avoir une image corporelle positive :
- accepte ton corps et sens-toi à l’aise sans être complètement satisfaite ou satisfait de tous tes aspects physiques.
- accepte et respecte que tu es unique.
- prends conscience que la beauté varie d’une culture à l’autre, d’une personne à l’autre.
- crois que la beauté n’est pas juste physique.
- mets l’accent sur tes forces plutôt que tes défauts.
- travaille ta confiance en toi et ton estime personnelle.
- fais attention à ta santé de manière adaptée.
- prends soin de ton apparence de manière adaptée.
- transforme ton discours intérieur et pratique la bienveillance envers toi-même.
Faire la promotion de la diversité corporelle positive c’est :
- être consciente et conscient de la pression de la société en lien avec le poids et l’apparence.
- rejeter les messages menaçants provenant des médias et de mon entourage.
- prendre la parole pour dénoncer des propos grossophobes et discriminatoires.
- complimenter les qualités ou les actions des gens et non leur corps ou leur image.
- valoriser l’unicité de chaque personne.
- suivre des personnes sur Internet qui sont issues de la diversité en tous genres.
Ton image corporelle à toi?
Croire que tu n’es pas que ton image et miser sur tes forces qui te rendent unique au monde peuvent être les premier pas vers une image corporelle saine.
Réponds à la question suivante : Si tu devais te décrire en trois points, que dirais-tu?
Par exemple, je dirais que je suis une personne calme et ouverte sur le monde.
Parle de ce qui n’est pas visible :
- tes qualités, tes forces (dimensions affectives)
- ton intelligence curieuse (dimensions cognitives)
- ta façon de rire, de parler, d’entrer en relation avec les autres (dimensions comportementales)
Il y a d’autres dimensions qui parlent plus de toi que ton image! Chut. C’est un secret très bien gardé!
Si tu as une bonne estime de toi, tu pourras éviter les pièges!
Quand la passion se transforme en troubles du comportement alimentaire...
Les troubles alimentaires sont la troisième maladie chronique la plus répandue chez les adolescentes et les adolescents. Depuis mars 2020, les hospitalisations pour des troubles alimentaires chez les filles de 10 à 17 ans ont augmenté de près de 60 % au Canada.
Qu’est-ce qu’un trouble de la conduite alimentaire?
Tout d’abord, selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), les troubles des conduites alimentaires peuvent être considérés comme des troubles de la santé mentale.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé mentale comme « un état de bien-être permettant de se réaliser, de surmonter les tensions normales de la vie et de contribuer à la vie de sa communauté ».
Savais-tu qu’il existe plusieurs troubles alimentaires qui peuvent avoir un impact considérable et dangereux pour la santé des ados?
Anxiété de performance et anorexie
Selon Sara Isabelle Hadley (2023), les troubles du comportement alimentaire peuvent être expliqués par un angle psychologique et social. Selon elle, l’anorexie est une conséquence de la perception de la société par rapport à la nourriture, l’obésité et le corps féminin. Une anxiété d’atteindre l’état de perfection à tous les niveaux. Cette anxiété joue un rôle important sur l’image corporelle.
Sélectionne un mot à la fois pour en savoir plus sur les troubles du comportement alimentaire.
Famine auto-imposée avec perte de poids très importante.
Épisodes répétitifs d’alimentation incontrôlée et excessive suivis de moyens compensatoires pour éviter la prise de poids.
C’est quelqu’un qui mange beaucoup de nourriture jusqu’à se sentir très mal, mais sans méthodes compensatoires.
Dépendance à l’exercice physique résultant d’une pratique excessive du sport.
Un comportement névrotique caractérisé par l’obsession d’une alimentation saine.
Sara Isabelle Hadley explique que les personnes atteintes de troubles alimentaires sont influencées par les modèles et les normes de la société. Ce qui est valorisé, c’est la minceur, les muscles et le corps idéal. Ce phénomène touche toutes les générations et tous les genres.
Laissons William t’expliquer...
Voici le témoignage de William, 17 ans
Je suis en 12e année et j’entre à l’Université Laurentienne en septembre en Service social. J’ai choisi cette profession parce que j’ai reçu de l’aide d’une travailleuse sociale et j’ai envie d’aider les autres moi aussi.
Lorsque j’étais en 11e année, j’étais vraiment mal dans ma peau. Quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je ressentais comme un grand trou en moi. Je vivais vraiment beaucoup d’anxiété. Avec mon ami, j’ai commencé à m’entraîner. Ça m’aidait beaucoup. Au début, j’allais au gym trois ou quatre fois par semaine. Mais rapidement, je suis passé à 7 jours sur 7 et parfois deux fois la même journée.
Quand je m’entrainais, je me sentais bien. Je voyais que je devenais de plus en plus fort physiquement. Mais je me trouvais toujours trop maigre. J’ai commencé à augmenter les quantités de protéines que je mangeais, à prendre des suppléments alimentaires. Je calculais tout ce que je mangeais. Je me pesais plusieurs fois par jour. Toutes mes idées tournaient autour de mon entraînement et de la nourriture. Je me stressais beaucoup lorsque j’étais invité à manger quelque part.
Comme je m’entrainais énormément et que je prenais beaucoup trop de créatine, j’ai commencé à ressentir des symptômes comme des troubles intestinaux et des nausées. Je n’allais vraiment pas bien. Je transpirais même lorsque je ne bougeais pas. Un jour, j’ai perdu connaissance devant mon ami. Il s’est vraiment inquiété et ses parents ont téléphoné à mes parents. Mes parents avaient remarqué mon changement corporel. Ils étaient vraiment inquiets eux aussi. Je suis allé rencontrer Alexia, une travailleuse sociale. Elle m’a parlé de la bigorexie. J’ai donc accepté d’aller demander de l’aide au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO).
Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour partager mon histoire. J’ai demandé de l’aide et aujourd’hui je vais bien. J’ai été hospitalisé et suivi par une équipe qui a su m’aider à comprendre mon trouble alimentaire. À l’hôpital, j’ai appris que les personnes noires comme moi sont moins susceptibles de recevoir de l’aide et passent souvent sous le radar des médecins, qui sont majoritairement blancs, lorsque vient le temps de détecter un trouble alimentaire. C’est un de mes médecins qui m’a fait lire l’étude sur ce sujet qui s’appelle « Behavior Therapy ». C’est à ce moment que j’ai décidé de devenir travailleur social. J’aimerais me spécialiser en accompagnement des gens qui souffrent de troubles du comportement alimentaire.
En terminant, aujourd’hui, je suis heureux et je me sens bien dans ma tête et dans mon corps. Je partage mon histoire pour donner de l’espoir à ceux qui vivent avec un trouble alimentaire.
Demandez de l’aide. Ça marche!
Merci,
William
16 ans
Le savais-tu?
Si tu ressens le besoin de parler, Jeunesse, J’écoute est là pour toi d’un océan à l’autre.
Numéro sans frais : 1-800-668-6868
Texte au 686868 (aucun forfait de données, aucune connexion Internet et aucune application nécessaire)
Clavardage en direct : www.jeunessejecoute.ca
Crédits
Cette ressource est réalisée grâce au soutien financier du gouvernement du Canada par l’entremise du ministère du Patrimoine canadien et du gouvernement de l’Ontario.
Certaines photographies ou illustrations apparaissant dans ce livre proviennent de ©iStock.com, Envato Elements, PixelSquid et Adobe Firefly.
Références
Balleys, C. (2015). Grandir entre adolescents à l’école et sur Internet. Presses polytechniques et universitaires romandes.
Boulianne-Simard Catherine. (2022). Liens entre l’insatisfaction corporelle à l’adolescence et la satisfaction dans les relations conjugales à l’âge adulte. [Thèse de doctorat, Université du Québec à Chicoutimi].
Carpentier, S. (2023). La tempête parfaite : troubles - grandir avec un trouble du comportement alimentaire [Documentaire]. Radio-Canada.
Chamberland, K., Gingras, P. & Jean, A. (2021). Atelier « La diversité corporelle : j’ai un rôle à jouer » pour les intervenants qui travaillent auprès des enfants et des jeunes. Nutrition Science en évolution, 18(3), 43–46.
Chamberland, K. (2017) Affiche La diversité corporelle : soutenir pour mieux intervenir! Journées annuelles de Santé publique.
Hadley, Sara Isabelle (2023). « Trouble des conduites alimentaires à l’ère numérique : récits d’expérience » Mémoire. Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.